Macron, le virus

Ma vie, paraît-il, est en danger. A cause d’un virus, semble-t-il, appelé la covid 19 (ne pas rire, c’est sérieux, c’est ta vie !).

Et bien voilà : je ne suis pas d’accord. Admettons que ma vie soit en danger : mon âge, 56 ans, me place derrière cette barricade floue où l’on parque les humains animaux dits « à risque ». Admettons. C’est vraiment pour vous faire plaisir.

Et bien, je ne suis toujours pas d’accord. Sur la cause de ma mort probable. Le vrai responsable s’appelle Macron. Voilà le seul et vrai virus à mes yeux. Qu’il soit masqué depuis toujours n’y change rien. Je le sais : le virus c’est lui ! Et il va me tuer.

Je suis atteint depuis ma naissance de la démocratietose : mon organisme ne trouve plus assez de démocratie, cette substance si essentielle, vous le savez, à la survie de l’être humain. Et je meurs à petit feu.

Alors que je le sens : c’est la fin, j’entends qu’un vaccin, paraît-il, pourrait me sauver ? Quoi, la démocratie, enfin, de retour ? Mais non, c’est un vaccin contre la covid 19 (là, vous pouvez rigoler).

Vraiment merci, mais je préfère mourir. Et je fais don de mon corps à la politique. On y trouvera les ravages produits par la démocratietose, la mortelle impossibilité d’être politiquement représenté.

Parmi ces ravages, cette parfaite irrationnalité qui conduit un être pourtant tout-à-fait raisonnable, à cracher sa vie à la gueule d’un président d’une non république absolument pas démocratique.

Covidemment,

Franz